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Un symbole de résilience
Tel un phénix renaissant de ses cendres, la 5e compagnie reprend vie au sein du 152e régiment d’infanterie de Colmar. Dissoute lors d’une réorganisation de l’armée de Terre, elle est aujourd’hui reformée et confiée à la réserve opérationnelle.
Composée de 130 réservistes – 5 officiers, 30 sous-officiers et 95 caporaux-chefs, caporaux et soldats – elle devient, aux côtés de la 6e compagnie, la deuxième unité d’infanterie de réserve du régiment.
Une mission tournée vers l’avenir
« Vous êtes la concrétisation de l'effort de défense consenti par la France, qui rehausse la garde dans une nouvelle ère de préparation à l'hypothèse d'engagement majeur », a souligné le lieutenant-colonel Romuald Pierson, commandant en second du 152e RI, devant une trentaine de réservistes rassemblés au quartier Walter. Il a rappelé que cette unité, “compagnie des périodes de crise et de guerre”, s’est illustrée dans les grands conflits du siècle dernier.
Un nouveau chef à sa tête
Le capitaine Bruce, réserviste opérationnel et fonctionnaire des institutions européennes, a été investi comme premier commandant de cette 5e compagnie nouvelle génération. Les effectifs complets seront prochainement réunis dans le Jura pour un exercice de cohésion et d’entraînement.
Repères historiques
Créée à l'époque du Régiment à trois bataillons, la 5e compagnie a partagé tous les combats du Régiment. S'illustrant dans les Vosges, au cours de la Première Guerre, ensuite à Rethel en 1940, puis au sein de la 1re Armée Rhin et Danube à la Libération.
Reformée en 1949, engagée en Algérie, puis à nouveau en 2016 dans l’opération Barkhane, elle incarne plus d’un siècle d’engagement et de fidélité à la devise des Diables Rouges :"Ne pas subir !".
