Les jeunes du SNU à Colmar

Posté le 17/06/2023  

« Une société ne tient le choc et n’évolue positivement que lorsque d’autres s’intéressent à son univers ! ». C’est par ces mots percutants concluant son discours que Louis Laugier, préfet du Haut-Rhin, s’est adressé ce vendredi 16 juin aux 98 jeunes du séjour de cohésion du SNU (Service National Universel).

Louis Laugier, préfet du Haut-Rhin

Ces jeunes francs-comtois originaires du Doubs et de la Haute-Saône, installés depuis peu et pour une quinzaine de jours au centre de vacance « Le vallon » à Orbey, sont venus visiter Colmar et ont été reçus à la Préfecture. Après quelques exposés magistraux principalement sur l’organisation des secours au niveau du département, allégés par l’interruption de questions par les jeunes qui ont traduit leur soif de savoir et de curiosité, le préfet s’est laissé interroger avec beaucoup de sincérité et de proximité par les adolescents. Il n’a pas hésité à répondre aux questions très personnelles comme celle d’articuler sa vie de famille avec la permanence de la responsabilité du plus haut responsable de l’état dans le département. « Le devoir de tout agent du service public est de répondre aux besoins du citoyen en tout temps et toutes circonstances » dit le haut fonctionnaire suscitant peut-être des vocations éventuelles.

Jean-Marie Wendling, sous-préfet d’Altkirch chargé du SNU dans le département et le capitaine Didierjean du SIS68 à l’avant-plan.

Les jeunes ont pu ensuite se rafraîchir avec une collation dans les jardins de la préfecture à l’ombre des arbres bicentenaires. Les volontaires se sont ensuite exprimés. « J’ai découvert la cohésion » dit Julia avec beaucoup d’émotion, âgée de 16 ans et originaire de Vesoul. « On soude très rapidement une amitié dans laquelle on peut avoir confiance pour toute la durée du séjour » expriment mutuellement Noa et William de Haute-Saône.

Julia et Alix originaires de Haute-Saône

Le SNU leur a été présenté en classe de seconde soit par leur professeur principal ou par des premières soit des terminales souhaitant partager leur expérience. « C’est grâce aux réseaux sociaux » ajoute encore une lycéenne de Montbéliard. « Le SNU s’adresse au jeune entre 15 et 17 ans scolarisés ou non ! » tient à préciser leur capitaine de compagnie issu de l’éducation populaire et attaché à la mixité sociale.

Le clip des interviews des jeunes et encadrants