Le sport dans les armées

Posté le 02/12/2022  

Appelé entraînement physique militaire (EPM) jusqu'en 1962, ensuite entraînement physique et sportif (EPS) jusqu’à la fin du service militaire, le sport dans les armées est encadré par l'EPMS (l'entraînement physique militaire et sportif.
L’entraînement physique date de la nuit des temps. Une armée qui en aurait fait l’économie aurait été vouée à l’échec. Dans l’antiquité, le sort des batailles se décidait à l’issue de combat au corps à corps, le soldat romain avait pu montrer sa supériorité sur ses adversaires grâce à une préparation intensive qui avait pour objet de développer ses qualités physiques, tactiques et psychologiques. Les jeux de la saint-Maurice s’inscrivent bel et bien dans cet état d’esprit. Ils rappellent également que « le chef tactique a la pleine responsabilité de l’entraînement de ces subordonnés » comme le souligne le lieutenant-colonel Matthieu chef du BOEI (bureau opérations emploi instruction) du régiment des Diables Rouges.


interviews au 15-2

Mais ces chefs ont besoin aussi d’être soutenus et conseillés par des « spécialistes ». Ces moniteurs formés au centre national des sports de la défense (CNSD) sont les dignes descendants des « maîtres d’armes » de la fin du 13e siècle chargés d’enseigner les arts martiaux. Le maître d'armes se devait d'être polyvalent.
Cette polyvalence s'est poursuivie jusqu' assez tardivement dans le domaine militaire à l'École normale de gymnastique et d'escrime de Joinville, où était enseignée la lutte, le bâton, la boxe ainsi que le combat à la baïonnette, en plus de l'escrime militaire. Cette technicité s’appelle aujourd’hui le C4 : le combat corps à corps appliqué au combat commando.

le bureau des sports du RMT